jeudi 31 mai 2018

Une seconde de trop Lisa Green






Un seconde de trop et vous perdez tout. un, deux, trois... Lisa Dale ferme les yeux et compte jusqu'à cent lors d'une partie de cache-cache avec sa fille. Lorsqu'elle les rouvre, Ella, quatre ans, a disparu. Sans laisser la moindre trace. La police, les médias et la famille de Lisa font corps pour retrouver la fillette. Mais si leur instinct les éloignait d'Ella ? Et si le ravisseur était connu d'eux tous ? Suspense psychologique addictif, Une seconde de trop explore la culpabilité d'une mère et le cauchemar de tout parent : la disparition d'un enfant. Numéro un des ventes dès sa parution, et acclamé par la presse, ce roman vous glacera le sang.

Mon avis 

Dans ce roman Lisa Green auteur anglais nous raconte l'histoire de Lisa, mère dynamique de trois enfants qui voit sa fille disparaître alors qu'elle jouait toutes les deux à cache-cache. Rapidement elle se met à la recherche de celle-ci et se culpabilise de l'avoir quitter des yeux le temps de répondre au téléphone. 

C'est de culpabilité maternelle dont traite avant tout ce roman. Lisa comme toutes les mères ne peut pas avoir constamment son enfant sous les yeux. Mais face à la disparition de sa fille, elle se torture et cherche ce qu'elle aurait du faire pour éviter le pire ce qui rend cette histoire très réaliste. Pas de super héros, ni de super policier mais des personnes normales qui vivent un drame qui pourrait arriver à n'importe qui. Car c'est avant tout la faculté à permettre au lecteur de s'identifier au personnage de la mère qui rend ce roman attractif et additif. Et si cela nous arrivait...

J'ai particulièrement apprécié d'être dans la tête du ravisseur, de pouvoir comprendre ses motivations, son cheminement vers l'inacceptable, sa lente dérive vers la folie.

Dans ce roman Lia Green réussit à redynamiser le genre (histoire sur la disparition d'enfant) en favorisant l'identification du lecteur aux personnages des parents et en  lui permettant de savoir ce qui se passe dans la tête du ravisseur. Un bon moment de suspense.

Merci aux éditions Préludes et à la plateforme Netgalley pour ce roman.



lundi 28 mai 2018

La Chorale des Dames de Chilbury Jennifer Ryan





Angleterre, début de la Seconde Guerre mondiale. Primrose Trente, récemment arrivée à Chilbury, invite les femmes du village à transgresser le décret du pasteur fermant la chorale en l'absence d'hommes. Le groupe réunit une veuve inquiète pour son fils, la plus belle fille des environs, sa petite soeur, une réfugiée juive et une sage-femme louche. Elles résistent au malheur par le chant.

Mon avis

Alors que la guerre fait rage en Europe, quelques femmes de Chilbury ,village de l'Oxfordshire, décident de faire revivre  la chorale. Elles sont d'abord mises à mal par le Pasteur qui leur indique qu'il n'y a pas de chorale sans hommes. En effet les hommes de ce petit village ont été mobilisés et envoyés au front. C'est d'ailleurs au moment du départ de l'un deux que s'ouvre le roman. Les femmes ne se laissent pas abattre et décident de se réunir pour chanter chaque semaine. Ce moment reste en partie leur seule distraction dans cette époque très trouble.

Jennifer Ryan à travers cette chorale touchante nous propose une galerie de portraits avec des femmes plus attachantes les unes que les autres. Il y a tout d'abord la gentille Mrs Tilling , la belle Venetia, la douce Silvie...
Au travers des écrits de chacune ( journaux, lettres), l'auteur nous raconte l'histoire de ce petit village pendant la guerre  où les femmes doivent se montrer fortes et endosser les responsabilités qui incombaient aux hommes. On y retrouve également les querelles et les complots propre à cette petite communauté.

C'est avec plaisir que je me suis plongée dans la lecture de ce roman captivant et émouvant qui vous conduit du rire aux larmes. J'ai partagé le temps de cette lecture le quotidien de ces femmes courageuses.

J'ai également apprécié une fois encore l'atmosphère très british. Un petit régal!

La Chorale des dames de Chilbury nous propose un très bon moment de lecture et de détente. Mais ce n'est pas que cela. Avec cette galerie de portrait Jennifer Ryan nous dépeint le quotidien des femmes de cette époque.



samedi 26 mai 2018

Allô, Major Tom? David M. Barnett






Être tout seul, loin des autres et de leurs problèmes, voilà qui convient très bien à Thomas Major. Aussi, lorsque par un curieux concours de circonstances, le jour de la mort de David Bowie, l’occasion se présente à lui d’être le premier homme à aller sur Mars, il n’y réfléchit pas à deux fois. Sauf qu’il ne s’attendait pas à ce que ce voyage improbable mène sur sa route Gladys et sa famille.
Gladys, avec l’âge, perd un peu la tête. Pourtant, quand elle reçoit un coup de fil de Tom Major, elle mesure bien sa chance  : parler à un vrai astronaute  ! Ses deux petits-enfants ne croient bien sûr pas un mot de cette histoire. Mais alors qu’ils sont en difficultés et risquent de tout perdre, un petit coup de pouce venu de l’espace pourrait bien changer la donne.
Car, si sous ses airs grognons Tom est en fait un homme abîmé par la vie, la rencontre déroutante avec cette famille est sur le point de bouleverser sa vision du monde. 


Mon avis

Quelle belle découverte que ce roman! Que de tendresse, de fraîcheur et de plaisir dans cette lecture!

Thomas Major est un homme perdu, sans famille, sans amis. Divorcé depuis quelques années, il erre sans but dans la vie. Jusqu'au jour où le pilote d'une navette spatiale en partance pour Mars est terrassé par une crise cardiaque. Thomas va prendre sa place et devenir Major Tom. Par un heureux hasard, il croisera le chemin téléphonique de Gladys, une joyeuse grand-mère perdant la tête et de ses petits enfants Ellie et James.
Cette famille, elle aussi au bord du gouffre a besoin d'argent. Major Tom saura-t-il les aider?

Comme je vous l'ai dit j'ai adoré ce roman plein d'humour. Les personnages décrit par David M. Barnett sont bourrés d'humour: une mamie déjanté, un astronaute dépressif, un copain de classe lunaire... Tous loufoques mais si attachants car  plein de failles et des blessures, englués dans des deuils  qu'ils ont du mal à dépasser.

La musique est très présente dans ce roman à l'image du personnage de Tom. Grâce à lui j'ai redécouvert David Bowie et le morceau Space Oddity. Le texte de ce roman regorge d'allusions et de références à des morceaux de musique. Très souvent j'ai posé mon livre et me suis connectée à Youtube pour écouter les morceaux évoqués.

Quelle belle histoire truffée de poésie, une histoire qui donne de la couleur à la vie , donne de l'espoir. Ce fut pour moi une bouffée d'oxygène, un instant suspendu à l'instar cette navette navigant dans l'espace.

 Allô, Major Tom ? est un petit bonbon sucré à savourer avec lenteur et délectation. Ses personnages attachants nous embarquent dans un récit déjanté où tendresse et émotion sont également présentes. C'est un livre dont on se souvient avec nostalgie, un très bon moment de lecture.

Merci aux éditions JC Lattès et à Netgalley pour cette très belle découverte.

vendredi 25 mai 2018

Avec des Si et des Peut-être Carène Ponte





Aimeriez-vous savoir quelle serait votre vie si vous aviez fait d’autres choix ?
Prof de français au lycée de Savannah (-sur-Seine), Maxine vit en colocation avec Claudia (et ses crèmes au jus d’herbe fermenté), elle aime Flaubert (ses élèves, Stromae), courir avec ses deux meilleures amies (trois cents mètres) et aller chez le dentiste (sa sœur).
Maxine croit aux signes et aux messages de l’Univers. Pourtant elle ne peut s’empêcher de se demander : « Et si j’étais allée ici plutôt que là, si j’avais fait ceci au lieu de cela, ma vie serait-elle chamboulée ? »
En bonne prof de français, Maxine aime le conditionnel…
Mais à trop réfléchir Avec des si et des peut-être, ne risque-t-on pas d’oublier de vivre au présent ?
Et si la vie décidait de lui réserver un drôle de tour ?


Mon avis

Il s'agit du 3ème roman de Carène Ponte après Un merci de trop et Tu as promis que tu vivrais pour moi. J'avais beaucoup aimé Un merci de trop et c'est avec plaisir que j'ai lu Avec des Si et des Peut-être. On y retrouve d'ailleurs des allusions à son précédent roman Tu as promis que tu vivrais pour moi que je n'ai pas encore lu. Mais cela ne gène en rien la compréhension de l'histoire. 

Dans son dernier roman Carène Ponte a choisi de faire entrer en scène Maxine jeune professeur de français bien dans son époque, qui aime passer du temps avec sa famille et ses amis etapprécie son travail d'enseignante. Maxine cependant se demande toujours si elle a fait le bon choix. N'aura-t-elle pas été plus heureuse si elle avait été journaliste radio? Confrontée à ses doutes Maxine va faire le souhait de savoir ce qu'il serait advenu dans cette autre vie.

Ce roman m'a beaucoup plu puisqu'il pose une question importante: Choisissons-nous ou subissons-nous notre vie? Est-ce une question de choix ou de destinée? Question hautement philosophique s'il en est. Le tout est traité avec beaucoup d'humour puisque Maxine se retrouve dans des situations rocambolesques, et est parfois obligée de mentir pour sauver les apparences ( dire qu'elle a glissé dans la baignoire et est devenue amnésique).

On peut vite s'identifier à cette dynamique jeune femme et on s'amuse  de cette galerie de portrait: Claudia la végane, Moune la grand-mère attachante, les copines haute en couleur...

Grâce à ce roman plein de fraicheur et d'humour, Carène Ponte pose une question importante: celle des choix que l'on fait dans la vie. Un bon moment de lecture et de détente.

Merci aux éditions Michel Lafon et Netgalley pour cet envoi. 

mercredi 23 mai 2018

Histoire d'@ Laure Manel





Et si votre passé retrouvait le chemin de votre boîte mail ? Il est parti sans se retourner vers New-York qui lui tendait les bras. Et l'a laissée dans une incompréhension majeure. Douze ans après, il réapparaît derrière son écran, et commence alors une correspondance par mails, comme une conversation. L'occasion d'évoquer les souvenirs, et de se parler de leur vie. Mais dénouer les fils non résolus du passé n'est pas sans conséquences... Un roman épistolaire moderne qui rend hommage à l'amitié, questionne l'amour et interroge les choix de vie.
Mon avis

J'ai découvert Laure Manel grâce à son roman la délicatesse du homard et je dois dire que j'avais particulièrement apprécié l'histoire. C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé sa plume pour Histoire d'@ qui est son tout premier roman autoédité . Dans cette histoire Mathilde et Cyril se retrouve après une longue période de silence. Amis d'enfance, ils ont cessé de se voir du jour au lendemain. Grâce à un échange d'emails ils vont renouer le dialogue et apprendre à se connaître. J'ai quasiment lu ce livre d'une traite tant l'histoire est attrative. Happée par les différents mails, je n'ai pas vu les pages défiler.
L'histoire est fraîche enjouée je ne peux que vous la recommander.

 

Sous nos yeux Clara Hunter


lundi 21 mai 2018

Le putain d'énorme livre du bonheur qui va tout déchirer de Anneliese Mackintosh






Ottila a décidé d'être heureuse et ça va faire mal. Ottila a un problème. Enfin, elle en a un paquet. D'abord elle est alcoolique. Son père est mort pendant qu'elle se complaisait dans une éternelle gueule de bois. Sa soeur a été internée. Sa mère est en train de craquer. Et ses amis la tirent vers le bas. Sauf Thalès, le type le plus sain qu'elle ait jamais rencontré. Thalès donne envie à Ottila de devenir meilleure. Alors elle décide de faire un doigt à son « contexte » pourri et vole Le Petit Livre du bonheur à la bibliothèque. Puis elle entreprend de le scrapbooker sauvagement : mails, SMS, transcriptions de séances de thérapie, dessins... tout y passe..

Mon avis

Séduite par la couverture et par le titre, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans ce roman aux apparences légères. On y retrouve Otilla, jeune femme à la dérive, un peu paumé entre une soeur ayant des problèmes psychiatriques,un colocataire désagréable, des amours en perdition, des amies et une mère ayant des problèmes avec l'alcool. Mais plus encore ce livre relate le combat permanent de cette jeune femme contre l'alcool et ses tentatives pour donner du sens à sa vie après la mort de son père. 

L'ensemble pourra paraître déprimant mais il n'en est rien, car Ottila est pleine de fantaisies et de vie comme en témoigne le titre du livre. Elle va tenir son journal jour après jour y apposant les mails, les sms, les tickets de caisse témoignant de son long chemin vers la sobriété. J'ai particulièrement aimé la présence " sauvage" de ces différents écrits qui donne du rythme au texte.

S'agit-il d'une expérience vécue par l'auteur? Y retrouvons nous des éléments biographiques? Telles sont les questions que je me posent en refermant ma liseuse.

Comme vous l'aurez sans doute devinez, j'ai beaucoup aimé cette lecture et le combat de cette femme pour enfin être en paix avec elle même. Je l'ai dévoré sur le temps d'un week-end pourtant bien chargé.

Le putain d'énorme livre du bonheur qui va déchirer est un livre qui fait du bien. Il relate avec réalisme et fantaisie le long combat d'une femme vers la sobriété, sans laisser de côté l'humour, et le second degré.


Merci aux éditions Milady et à la plateforme Netgalley pour cet envoi.  
 

samedi 19 mai 2018

Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux Martha Hall Kelly







À New York, Caroline Ferriday travaille au consulat français. Mais lorsque les armées hitlériennes envahissent la Pologne en septembre 1939, c'est tout son quotidien qui va être bouleversé. De l'autre côté de l'océan, Kasia Kuzmerick, une adolescente polonaise, laisse de côté son enfance pour travailler dans la résistance
et faire passer des messages. Mais la moindre erreur peut être fatale. Pour l'ambitieuse Herta Oberheuser, médecin allemand, la proposition que lui fait le gouvernement SS va lui permettre d'enfin montrer toutes
ses capacités. Mais une fois embauchée, elle va se retrouver sous la domination des hommes...
La vie de ses trois femmes va se retrouver liée à jamais lorsque Kasia est envoyée à Ravensbrück, le tristement célèbre camp de concentration pour femmes. À travers les continents, de New York à Paris, de l'Allemagne à la
Pologne, Caroline et Kasia vont tout tenter pour que l'Histoire n'oublie jamais les atrocités commises.


Mon avis

Ce n'est pas facile pour moi aujourd'hui de vous parler de ce roman. Non pas que je ne l'ai pas aimé. J'ai été bouleversée par cette histoire forte et puissante. C'est avant tout le titre et la couverture qui m'ont attiré. Etant édité par Charleston, je m'attendais à un roman léger,feel good dans lequel des femmes affrontent des épreuves et en sortent grandies. N'ayant pas lu la 4ème de couverture, j'étais loin de m'imaginer ce que j'allais trouver dans ce roman.

Comme vous avez pu le lire dans le résumé de l'éditeur, l'histoire de ces trois femmes se déroulent durant la 2nde guerre mondiale. Kazia, jeune résistante polonaise est déportée avec sa soeur et sa mère au camp de Ravensbrück où elle subira d'atroces mutilations. Elle croisera le chemin d'Herta jeune médecin allemande. Caroline Ferriday viendra en aide à Kazia.

J'ai particulièrement apprécié l'alternance des points de vue: on y trouve en effet celui de la victime et du bourreau. Car loin d'être manichéiste, Martha Hall Kelly cherche à sonder l'âme humain et à comprendre ce qui peut entraîner les êtres humains à commettre de telles monstruosités.

J'ai été bouleversée par ce qu'ont subi Kazia et ses camarades: mutilations, acharnements... Ce roman relatant des faits réelles est particulièrement documenté. Herta et Caroline ne sont pas des personnages fictifs , et les "lapins " ont réellement existé. 

Martha Hall Kelly signe un roman bouleversant sur les atrocités commises dans les camps de concentrations. Elle perpétue ainsi le devoir de mémoire. Vous ressortirez changer par cette lecture . Une lecture dont on se souviendra longtemps.

lundi 14 mai 2018

Un manoir en Cornouailles Eve Chase





Cornouailles, 1968. Pencraw, un grandiose manoir en ruine dans lequel les Alton élisent domicile l’été. Le temps semble s’y être arrêté et défile sans encombre. Jusqu’au drame qui vient bouleverser leurs vies et arrêter le temps à jamais.
Cinquante ans plus tard, avec son fiancé Jon, Lorna roule à la recherche du manoir des Lapins noirs, cette maison où elle a séjourné enfant. Elle rêve d’y célébrer son mariage. Tout dans cette vieille demeure l’appelle et l’attire. Mais faut-il vraiment déterrer les sombres mystères de ce manoir en Cornouailles ?
Eve Chase nous entraîne dans une passionnante spirale unissant deux femmes séparées par les années, mais que la force de l’amour et le poids des secrets réunissent en une seule voix, mélancolique et entêtante.

Mon avis

Un manoir en Cornouailles est le 1er roman d'Eve Chase qui je lis. L'intrigue se déroule comme le titre l'indique dans un manoir et en Cornouailles. On y rencontre Lorna qui vient de perdre sa mère et souhaite se marier dans ce fameux manoir. Elle se rappelle vaguement  l'avoir visiter avec sa mère durant son enfance. Afin de faire son choix, la propriétaire lui propose d'y séjourner plusieurs jours. En alternance avec cette époque, l'auteur nous relate les évènements qui se sont déroulés dans cette bâtisse durant l'année 1968. Nous y retouvons Amber et son frère jumeau Toby ainsi que la petite Kitty et le petit Barney. Les deux intrigues vont s'entremêler pour former un récit cohérent et passionnant.

Comme vous pouvez le constater j'ai beaucoup aimé ce roman et plus particulièrement tout ce qui touchait à la notion de secrets de famille .Ce sont des problématiques qui me passionnent. Bien qu'on ait rapidement deviné de quoi il en retournait.

J'ai particulièrement apprécié les enfants du manoir: la volontaire Amber et le ténébreux Toby. J'ai trouvé Lorna touchante dans sa quête pour mieux se connaître. Sa détresse ainsi que celle des enfants m'ont touché.

Car il ne s'agit pas d'un roman joyeux. En effet les événement se déroulant durant l'année 1968 dans ce manoir auront une incidence et pas uniquement sur le microcosme familial.
Dans cette famille on pleure plus que l'on rit. J'ai été touchée par ce climat familial.

Un manoir en Cornouailles est un roman touchant où secrets de famille et animosités s'entremêlent avec une certaine mélancolie. On y rencontre des personnages touchants à un tournant de leur vie. Un bon moment de lecture.

vendredi 11 mai 2018

La Valse des mouettes Madeleine Mansiet-Berthaud










On l’appelle le paradis des enfers. Pour Gabrielle, marquée à jamais par la mort de sa mère lors d’un naufrage, le phare de Cordouan, où elle a rencontré Alexis et où elle travaille, est comme un refuge. Mais, en 1939, la guerre va anéantir toutes les illusions de la jeune femme.

Une croyance populaire affirme que les mouettes sont l’âme des marins disparus en mer…
La jeune Gabrielle vit avec son père Denis, qui tient le café le Mascaret, à Meschers, village de pêcheurs de l’estuaire de la Gironde. Elle devient auxiliaire au phare de Cordouan, le « Versailles des mers », situé à sept kilomètres en mer sur le plateau de Cordouan. Même si le lieu ravive le souvenir de Léa, sa mère morte lors d’un naufrage dix ans plus tôt, elle s’y sent bien. Parfois, au-dessus de sa chambre, vient se percher une mouette à la gorge noire. Pour la jeune fille, c’est comme si cet oiseau des mers lui transmettait des messages de la disparue. Parmi les gardiens, il y a Alexis, de dix ans son aîné, dont elle tombe amoureuse. Quand la guerre est déclarée, Meschers se vide de sa jeunesse et Alexis disparaît sans plus donner de nouvelles... Sur la côte, les Allemands ordonnent la construction du mur de l’Atlantique, et l’extinction des feux de Cordouan.
Alors que les mesures contre les Juifs s’intensifient, Gabrielle s’étonne que son père Denis l’incite à rester au phare. Que craint-il donc pour elle ?
Drames, secrets, révélations sur sa mère et amours contrariées vont précipiter le destin de Gabrielle dans la tourmente et loin des siens...

Mon avis

Ce qui m'a attiré avant tout , c'est la couverture de ce roman: un phare, un banc de sable et des mouettes. En vacances sur le bassin d'Arcachon , j'avais envie de ce genre d'ambiance. Je n'ai pas boudé mon plaisir et ai découvert une héroïne telle que je les aime. Gabrielle est une jeune femme qui vit avec son père dans un café à Meschers sur Gironde près de Royan. Elle est très proche de sa grand-mère qui l'a élevée depuis la disparition de sa mère. Dans cette Charente de 1939, il n'est pas facile pour une femme de devenir gardien de phare. Mais c'est sans compter sur la détermination de Gabrielle qui va s'épanouir en suivant sa voie. Avec la guerre la vie de cette courageuse jeune femme va basculer.

Gabrielle m'a touchée. Sensible et courageuse et un peu garçon manqué au début du récit:cheveux courts et bleu de travail, elle n'hésite pas à affronter la mer déchainée pour rejoindre le phare. C'est également une femme forte qui se moque du regard des autres et des moqueries d'un de ses collègue gardien. Elle fait partie de ces femmes qui ont fait évolué les mentalités.

J'ai particulièrement aimé  retrouver Meschers sur Gironde où j'ai passé plusieurs étés: ses grottes calcaires et ses plages. J'ai appris des choses. Ce qui est particulièrement appréciable. On retrouve l'ambiance des petits villages, l'odeur du pain qui cuit et le ronron des conversations de comptoirs.

La valse des mouettes est une belle histoire de femme et de famille. Vous serez transporté par l'histoire de notre courageuse Gabrielle et de sa famille. Un beau roman qui fait la part belle aux Charentes Maritimes.Histoire et émotions se marient à ravir. A consommer sans modération.

Merci aux éditions Presse de la cité et Netgalley pour ce bon moment de lecture.

jeudi 10 mai 2018

Les Feller Susanna Fogel






Vous pensez que votre famille est cinglée ? Bonne nouvelle : vous n’êtes pas seul(e).
Une mère juive envahissante ;
Un père narcissique qui adore faire sentir sa supériorité intellectuelle à son prochain ;
Une sœur délurée au langage SMS ;
Une grand-mère hilarante et jamais à courts de ragots
Une belle-mère chinoise qui ne se prive pas pour donner des conseils pour attirer les hommes…
Les Fellers forment une famille attachante, braillarde, déjantée et absolument imparfaite. Par le biais de lettres joyeuses, intrusives et toujours drôles, ils ne vont cesser de s’immiscer dans la vie de Julie, jeune femme des temps modernes et aspirante écrivain, exact pendant de Lena Dunham dans Girls.


Mon avis

C'est avant tout la couverture qui m'a attirée.Elle représente une famille complétement déjantée. J'y ai rencontré tout d'abord Julie jeune apprentie écrivain qui reçoit une série d'emails de sa famille. Cette correspondance à sens unique ( car nous n'avons pas les réponses de Julie) sert de trame à cette histoire. Nous y croisons tout d'abord une mère quelques peu abusive, qui bien que thérapeute à du mal à mettre une certaine distance entre elle et sa fille,un père neurologue très imbu de lui même et donneur de leçon, une soeur déjantée...
La succession de mails donne du rythme au roman.J'ai particulièrement apprécié le petit résumé humoristique au début de chaque mail.

Les Feller est un premier roman humoristique et satirique qui dresse le portrait d'une famille déjantée et de ses interactions, même si l'écriture mériterait d'être plus approfondie et recherchée. 

Merci à HarperCollins et Netgalley pour ce moment de lecture.




Les Bellanger Geneviève Senger

mardi 8 mai 2018

Rendez-vous avec le crime Julia Chapman







Quand Samson O'Brien débarque sur sa moto rouge à Bruncliffe, dans le Yorkshire, pour y ouvrir son agence de détective privé, la plupart des habitants voient son arrivée d'un très mauvais oeil. De son côté, Delilah Metcalfe, génie de l'informatique au caractère bien trempé, tente de sauver de la faillite son site de rencontres amoureuses. Pour cela, elle décide de louer le rez-de-chaussée de ses locaux. Quelle n'est pas sa surprise quand son nouveau locataire se révèle être Samson – et qu'elle découvre que son entreprise porte les mêmes initiales que la sienne ! Les choses prennent un tour inattendu lorsque Samson met au jour une série de morts suspectes dont la piste le mène tout droit... à l'agence de rencontres de Delilah !

Mon avis

Rendez-vous avec le crime est le 1er roman d'une série policière écrite par Julia Chapman.  Ce 1er épisode marque l'entrée en scène d'un duo de détective Samson et Delilah. En effet Samson O' Brien, policier en disponibilité est de retour dans le village de son enfance : Bruncliff dans le Yorkshire. Ouvrant une agence de détective, il devient le locataire de Delilah Metcalfe. Mais son retour n'est pas vraiment accepté par les habitants de la petite ville. Rapidement Samson est contacté par une vieille femme qui souhaite que la vérité soit faite sur la mort de son fils. La mort rode à Bruncliffe, et tous les indices mène à l'agence de rencontres de Delilah.

Julia Chapman signe une agréable enquête policière pleine de rebondissements qui n'est pas sans rappeler les enquêtes de la très British Agatha Raisin.On se laisse entraîner avec plaisir par les multiples péripéties. Les multiples personnages sont attachants et haut en couleur.L'univers est peuplé de clans et de familles. Petit à petit ce forme un duo ( Delilah et Samson) qui fonctionne particulièrement bien permettant de tisser trame policière et trame personnelle. L'humour très britannique m'a beaucoup plu.J'ai également adoré me retrouvé dans les paysages du Yorkshire, les traverser tant en voiture qu'à petites foulées.

Rendez-vous avec le crime est un bon roman policier qui vous fera passer un bon moment de lecture. A savourer avec une tasse de thé. J'attends avec impatience la suite.

Merci aux éditions Robert Laffont et à Netgalley pour cette belle découverte. 

lundi 7 mai 2018

Un mariage anglais Claire Fuller







Ingrid a 20 ans et des projets plein la tête quand elle rencontre Gil Coleman, professeur de littérature à l’université. Faisant fi de son âge et de sa réputation de don Juan, elle l’épouse et s’installe dans sa maison en bord de mer.
Quinze ans et deux enfants plus tard, Ingrid doit faire face aux absences répétées de Gil, devenu écrivain à succès. Un soir, elle décide d’écrire ce qu’elle n’arrive plus à lui dire, puis cache sa lettre dans un livre. Ainsi commence une correspondance à sens unique où elle dévoile la vérité sur leur mariage, jusqu’à cette dernière lettre rédigée quelques heures à peine avant qu’elle ne disparaisse sans laisser de trace.


Mon avis

C'est avant tout la couverture qui m'a attirée pour ce roman. Etant en vacances sur la côte, j'avais envie d'une petite histoire qui se passait dans cet environnement. Même si la mer et l'eau sont présents dans le texte il ne s'agit pas ici d'une lecture légère. En effet Ingrid jeune mère de femme et épouse d'un écrivain célèbre  décide d'écrire à son mari tout ce qu'elle n'arrive pas à lui dire. En parallèle  nous suivons la vie de leurs fille Flora et Nan, de retour dans la maison de leur enfance. Au chevet de leur père souffrant, elles se remémorent leur enfance auprès de leur mère.

L'alternance entre le présent et le passé ( les lettres d'Ingrid) donne du rythme à la lecure et permet de mieux connaître et comprendre Ingrid.
Si le personnage d' Ingrid est touchant et attachant, il n'en va pas de même de celui de Gil son mari. C'est à mon sens un être égoïste et égocentrique.
Claire Fuller dépend aussi une société post soixante-huitarde qui ne s'épanouit pas forcément dans les choix qu'elle fait.

Un mariage anglais est porté par le personnage d'Ingrid. Attachante et touchante, elle nous raconte avec sincérité son histoire. Mais saura-t-elle être écoutée par son égoïste mari? 

Je remercie les éditions stock et Netgalley pour cet envoi.

samedi 5 mai 2018

Juste un peu de temps Caroline Boudet

vendredi 4 mai 2018

L'aile des vierges de Laurence Peyrin






Angleterre, avril 1946. La jeune femme qui remonte l’allée de Sheperd House, majestueux manoir du Kent, a le cœur lourd. Car aujourd’hui, Maggie O’Neill, un fort caractère, petite-fille d’une des premières suffragettes, fille d’une féministe active, va entrer comme bonne au service des très riches Lyon-Thorpe. Et la seule consolation de Maggie est que personne ne soit là pour assister à sa déchéance, elle qui rêvait de partir en Amérique et d’y devenir médecin. Qui en rêve toujours, d’ailleurs. L’intégration parmi la dizaine de domestiques vivant comme au siècle précédent est difficile pour Maggie. Elle trouve ridicules les préoccupations et exigences de Madame, surnommée par ses employés « Pippa-ma-chère », car c’est ainsi que ses amies l’appellent à grand renfort de voix haut perchées. Le maître de maison, lointain, l’indiffère. Seul trouve grâce à ses yeux le vieux lord, âgé de près de cent ans, qui perd la tête et la confond avec une mystérieuse Clemmie à qui il déclare son amour.

Mais Maggie va bientôt découvrir que le maître de maison, John Lyon-Thorpe, est loin d’être l’héritier phallocrate qu’elle imaginait. Ils entament une liaison passionnée. Comme elle, John est prisonnier de son destin, et veut s’en libérer. Il a grandi en Afrique, où son père avait une immense propriété, et compte y retourner. Il éprouve les mêmes envies d’ailleurs que Maggie, le besoin de se sentir vivant. Et du jour où elle s’avoue son amour pour John, Maggie comprend qu’elle va devoir choisir entre la promesse du bonheur et son aspiration à la liberté.


Mon avis

Laurence Peyrin est sans conteste une de mes auteures préférées. J'ai eu l'occasion de la croiser à 2 reprises. C'est toujours avec impatience que j'attends la sortie de ses romans.
Je me suis réservée ce dernier opus pour mes vacances à Arcachon, me disant que cette histoire irait bien avec l'ambiance de cette cité côtière au charme suranné.

C'est avec beaucoup de bonheur que j'ai retrouvé la plume de Laurence Peyrin . Raconteuse d'histoires, elle nous entraîne sur les traces de Maggie,dans une ambiance proche de Downton Abbey et des vestiges du jour.
Dans ce roman Maggie jeune veuve à la recherche d'un emploi va devenir femme de chambre dans une grande demeure du Kent.Elle y croisera d'autres domestiques dans l'aile des vierges : Kitty, Annie la rousse et bien d'autres.
Mais Maggie n'est pas une domestique comme les autres, empreinte de liberté et bercée par les idées féministes grâce à sa mère et sa grand- mère, elle remettra en cause les règles établies.

L'Aile des Vierges est un roman touchant dans lequel Laurence Peyrin nous dépeint la fin d'une époque et la fin de certains privilèges. J'ai particulièrement aimé cette ambiance poudrée qui n'était pas sans me rappeler ma série préférée. On entend tinter les clochettes qui appellent les domestiques.On sent l'implication de chacun dans les tâches à accomplir pour le bien de « Pippa- ma- chère ».

A travers le personnage de Maggie s'est également l'histoire des femmes et de leurs droits qui sont abordés:la grand-mère de Maggie est une suffagette. Maggie cherche avant tout à aider les autres et faire reconnaître leurs droits.
Laurence Peyrin dénonce un société basée sur la discrimination entre les hommes et les femmes. Faute d'argent pour financer ses études son héroïne ne pourra devenir médecin.

Mais les sentiments ne sont pas absents de cette histoire car Maggie est une femme amoureuse qui fera fi des classes sociales et du rang.

Laurence Peyrin nous livre un roman sensible, une belle histoire dans laquelle son héroïne s'affranchit des conventions pour vivre et aimer. Un vrai moment de plaisir livresque.

Etre en vie Cristina Comencini







« Qu’est-ce que ça veut dire être en vie ?
– Pour moi, c’est comme une chanson, vous la savez par coeur, elle vous semble stupide, toujours la même, tout le monde la connaît, mais quand il vous arrive de la chanter à nouveau, elle vous donne le frisson… »
Caterina vit à Rome, a un travail qu’elle aime, un mari et deux enfants. Un destin inespéré pour la petite orpheline de Campanie.
Quand les corps sans vie de sa mère adoptive et de son compagnon, Sebastiano, sont retrouvés dans une chambre d’hôtel à Athènes, Caterina décide de s’y rendre, seule. À son arrivée, elle est rejointe par le fils de Sebastiano. Ils ont le même âge, sont liés par la même douleur. Pourtant, tout en lui l’irrite, la dérange, et l’attire.
Au cours de ces quelques jours intenses, ils vont revisiter leur enfance et faire ressurgir un passé au goût d’interdit et de liberté. Et se sentir, enfin, vivants.


Mon avis
 
C'est avec beaucoup de curiosité que j'ai abordé ce roman dont je ne connaissais pas l'auteur.
L'auteure italienne, Cristina Comencini s'éloigne de son pays natal pour faire se dérouler son intrigue en Grèce. En effet, Caterina laisse sa famille en Italie pour se rendre en Grèce où le corps de sa mère a été retrouvé. Comment et pourquoi est-elle morte ? Seront les deux questions auxquelles Cristina tentera de répondre.Ce périple endeuillé sera l'occasion pour elle de revenir sur sa vie et plus particulièrement sur ses deux vies. Sa vie avant l'adoption puis celle avec ses parents adoptifs. Pleine de questions , de blessures physiques et morales, elle cherchera au fond d'elle même des réponses à son mal être.
Mais elle ne sera pas seule dans ce cheminement, le fils du compagnon décédé de sa mère la rejoindra pour remplir les formalités d'usage.

Dans ce roman, Cristina Comencini décrit le difficile travail de deuil : le deuil physique, mais également symbolique, puisqu'à la recherche de réponses Caterina va également découvrir une nouvelle facette de sa mère à travers sa relation à son compagnon.

Mais ce roman n'est pas pour autant triste ni pesant car le désir n'est pas absent. Désir et tentation incarnée par Daniele le fils du compagnon de sa mère. Caterina et lui vont apprendre à se connaître, se soutenir pour affronter la dure réalité.

Cristina Comencini nous livre un roman touchant dans lequel son héroïne doit faire le deuil de sa vie passée pour mieux renaître et se redécouvrir.

mercredi 2 mai 2018

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique de Balli Kaur Jaswal









Agée d'une vingtaine d'années, Nikki vient d'abandonner ses études et travaille dans un pub en attendant de trouver sa voie. Une émancipation peu courante pour une jeune femme sikh. Jusqu'au jour où, partie déposer une annonce au temple de Southall pour sa sœur en quête d'un mariage arrangé, Nikki tombe sur une étonnante offre d'emploi : on cherche une enseignante pour donner un cours de creative writing à un petit groupe de femmes siks. Elle aime lire, elle aime écrire, elle saute sur l'occasion.
Mais alors qu'elle pensait animer un atelier d'écriture à des apprentis auteurs, elle se retrouve face à une poignée de femmes majoritairement analphabètes, délicieusement déchaînées, bien décidées à parler d'érotisme et à partager leurs expériences amoureuses et familiales, souvent comiques, parfois bouleversantes, mais toujours pleines d'humanité...
Quand un banal club de lecture devient le théâtre des plus incroyables révélations... Au croisement entre Joue-la comme Beckham, Kaboul Beauté et Sept mers et treize rivières, un roman d' empowerment féminin grand public, qui questionne avec originalité et peps la place des femmes et le poids de leur voix dans une société dominée par la religion, la tradition et les hommes.


Mon avis

 
Dans ce premier roman Balli Kaur Jawall , nous raconte l'histoire de Nikki, jeune femme sihh, travaillant dans un pub dans un quartier de Londres. Souhaitant arrondir ses fins de mois, elle répond à une annonce pour enseigner l'écriture aux femmes de sa communauté à Southall. Surprise par ses élèves souvent analphabètes, elle accepte la proposition de celles-ci : le laisser écrire des histoires érotiques. Ces courts textes connaissent rapidement un vif succès autour d'elles. D'autres veuves viennent rejoindre les rangs de cette classe particulière et clandestine.



A travers le portrait de Nikki, c'est celui d'une jeune femme moderne en quête d'indépendance que nous dresse l'auteur, avec ses problématiques : comment s'intégrer dans le monde moderne tout en respectant les traditions sikh.



Mais Balli Kaur Jawall va plus loin puisqu'elle aborde également la place de la femme, la difficulté à vivre sa sensualité, la place prépondérante des mariages arrangés, les crimes d'honneur, les violences...



Les textes érotiques sont présents dans cet ouvrage, mais ils sont emprunts de finesse et de légèreté.



Encore un fois, j'ai particulièrement apprécié cet ouvrage de la collection du Cercle édité par les éditions Belfond : un appel au dépaysement et à la découverte des autres



Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un livre touchant sur la condition de la femme. Non sans humour, Balli Kaur Jawall nous emmène dans une voyage au sein de la communauté kirh de londres, nous y rencontrons des femmes attachantes en quête de sensualité.



Je tenais à remercier les éditions Belfond et Netgalley pour m'avoir permis de découvrir ce livre.