Dans la ferme
familiale des Collange, la benjamine, Lucie, est la pièce rapportée, l’enfant
adoptée de l’Assistance publique. Pas vraiment aimée, juste tolérée. Les
Collange ont fait « fortune » grâce à la culture de l’ail rose ; le père est
toujours dans ses champs ; la mère toujours après la bonne. Entre Roland, son
grand dadais de « frère », et sa « sœur » Edith, adolescente disgracieuse,
Lucie est un vent de liberté et de vitalité, qui n’aime rien tant que parcourir
la nature et retrouver son ami Clément…
Chez
elle et au village, depuis le café jusqu’à l’épicerie, partout on dit qu’elle a
le diable aux trousses. En cette année 1963, Lucie a une révélation : un jour,
c’est sûr, elle sera écrivain.Mon avis
Une fois encore , c'est avec plaisir que j'ai retrouvé la collection Terre de France. Cette foi ci j'y ai découvert une belle et jeune héroïne Lucie. Abandonnée à la naissance, elle a été confiée à la famille Collange, de rustres récoltants d'ail avides d'argent et de main d'oeuvre faciles.
Lucie n'est pas heureuse dans cette famille qu'elle ne considère pas comme la sienne. Heureusement les livres sont très présents dans sa vie et lui permettent de s'évader. D'ailleurs elle veut devenir écrivain.
Gérard Georges nous dresse à travers ce roman le portrait de la France profonde dans les années 60, où tout n'est que racontars, convoitises et cancans. Difficile pour une belle jeune fille qui attire les convoitises de grandir dans cette environnement.
Lucie est une hérîne comme je les aime qui se bat et continue d'avancés malgré les bassesses qu'elle rencontre.
c'est une jeune fille très attachante. Le temps d'un week-end j'ai été bercée par le récit de ses aventures. Un bon moment de lecture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire