lundi 20 mai 2019

Ma vie, en plus sexy par Chiara Moscardelli





Encore une comédie pétillante par la plus déjantée des Italiennes ! Jeux de la chaise musicale et de la bouteille, premières boums, road trips à travers l’Europe… Chronique sans filtre d’une jeunesse dans les années 1990.


Longtemps, Chiara n’avait qu’un rêve : être une gatta morta, une séduisante mante religieuse déployant ruses et minauderies pour entraîner tous les hommes dans ses filets. Mais n’est pas manipulatrice qui veut. Malheureusement, Chiara est plutôt du genre spontané. Trop spontané. À côté, Bridget Jones passerait presque pour une femme fatale !
Alors qu’âgée de 33 ans elle s’apprête à se faire enlever une tumeur au sein, l’heure est venue pour Chiara de faire le bilan de sa vie. Et s’il n’est pas glorieux, il a le mérite d’être drôle. De l’adolescence à l’âge adulte, en passant par le lycée, la fac, une multitude de boulots, beaucoup de râteaux, et surtout une bande d’amis un brin névrosés mais dévoués, Chiara nous entraîne dans ses tribulations de serial gaffeuse à la recherche du job de rêve et du prince charmant.

Mon avis

Chiara Moscardelli nous livre un roman d'apparence légère dans lequel est fait le récit de sa jeunesse romaine et de sa quête du prince charmant.
Chiara a toujours rêvé d'être une femme fatale, une "gatta morta", une femme sur laquelle les hommes se retournent... Mais comme elle le dira, elle est née en siège...  Entourée de ses amies, elle voyage à travers le monde en quête de l'homme de sa vie et multiplie les déconvenues avec les hommes.
Chiara Moscardelli fait d'elle même un personnage à la Bridget Jones qui additionne les désillusions avec la gente masculine. Elle devient petit à petit une bonne copine utilisé par les hommes tel un kleenex qui ne font que passé un moment dans sa vie sans s'investir.
Le tout est traité avec beaucoup d'autodérision par l'auteur qui ainsi évite l'écueil de tomber dans le pathétique. Mais même si cela prête à sourire, cela dénote une mauvaise image d'elle même qui l'amène à accepter l'inacceptable de la part des hommes.

Chiara Moscardelli propose également une douce chronique des années 90 qui fait parfois grincer les dents de par la passivité de son personnage principale. Un bon moment de lecture qui questionne les rapports hommes/ femmes, tout en autodérision .

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