lundi 2 juillet 2018

L'île des absents Caroline Eriksson






Rester à la surface des souvenirs, ou tomber dans l'abîme
On l’appelle le Cauchemar. C’est un lac à l’eau noire et stagnante, quelque part en Suède, dont la légende raconte qu’il est maudit. Au milieu du Cauchemar, il y a un îlot. Sur cet îlot, Alex et la petite Smilla vont faire une promenade, tandis que Greta les attend dans la barque amarrée au rivage, puis s’endort. À son réveil, la nuit tombe et seuls retentissent au loin les cris lugubres des oiseaux aquatiques. L’homme et la fillette ont disparu. De retour dans le cottage que la petite famille occupe au village, Greta fouille chaque pièce et tente en vain de joindre Alex. En proie à la panique, elle décide de se rendre au commissariat. Seulement, sur place, un policier lui annonce qu’elle n’est pas mariée et n’a jamais eu d’enfants. Qui sont Alex et Smilla ?

Plébiscité par la critique et le public à sa parution en Suède, le thriller de Caroline Eriksson fait mugir les forêts du Nord et étourdit le lecteur à grand renfort de twists et de montée d’adrénaline. Mais c’est surtout la finesse de la construction psychologique et la réflexion documentée sur les traumas de l’enfance qui font de L’Île des absents un incontournable du genre


Mon avis 

Greta, jeune femme perturbée et compagne d' Alex, accompagne celui-ci et leur fille en bateau jusqu'à l'île du cauchemar. Après avoir décidé d'en faire le tour, ceux-ci ne reviennent pas. Greta part à leur recherche, mais rapidement une policière lui annonce qu'elle n'a ni mari ni enfant...
L'intrigue de départ est particulièrement intéressante : Qui sont ces deux personnages disparus ? Qui sont-ils pour Greta ? Mais le tout est noyé dans les errances psychiatriques de Greta qui revit des traumatismes refoulés du passé.

Je me suis noyée dans L'île des absents. Les considérations psychiques et les errances de l'héroïne m'ont lassée.

Merci aux éditions Presse de la cité et Netgalley.

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