jeudi 11 juillet 2019

L'île aux mille sources de Sarah Lark





Londres, 1732. Nora, la fille d’un riche négociant, a perdu Simon, son premier amour, avec qui elle rêvait d’horizons lointains. Pour satisfaire ses envies d’exotisme, la jeune femme accepte d’épouser un veuf bien plus âgé qui possède une plantation en Jamaïque.
Nora embarque alors pour les Caraïbes, à la découverte d’une île enchanteresse. Mais, bien vite, elle déchante : les conditions de vie des esclaves dans les champs de canne la révoltent.
Décidée à faire évoluer les mentalités, Nora pourra compter sur le soutien de Douglas, le fils d’Elias. Mais la révolte gronde, qui pourrait bouleverser à jamais la vie de Nora.
Avec cette nouvelle saga, Sarah Lark nous entraîne sur les pas d’une héroïne forte et attachante, à la découverte de contrées lointaines où tout reste à inventer, à commencer par sa propre destinée.

Mon avis

Les éditions de l'Archipel nous propose un roman dépaysant et attractif dans lequel Nora jeune anglaise éprise de liberté et cherchant à s'affranchir des règles établies nous fais découvrir la Jamaïque et l'esclavage des noirs. En effet après la mort de l'homme qu'elle aime, Nora va accepter de se marier avec un exploitant de canne à sucre pour vivre dans ce pays enchanteur. Elle fera rapidement la connaissance de son beau-fils le beau Doug.
Nora est une héroïne telle que je les aime, qui partent à l'aventure, quittent leur zone de confort afin de découvrir de nouveaux horizons et une autre manière de vivre. En aidant les esclaves et en prenant soin d'eux, elle s'affranchit des codes et des règles établies.
La vie de Nora n'est pas toute rose mais elle affronte les difficultés avec beaucoup de force et de bravoure.
Sarah Lark nous brosse aussi un tableau très détaillé de l'esclavage et de la conditions des noirs à la Jamaïque. J'ai appris des choses à travers ma lecture: les mauvais traitements, les avortements...
L'île aux mille sources est une belle découverte qui m'a dépaysée toute en me faisant réfléchir sur la condition humaine. Que demander de plus à un roman.

mardi 2 juillet 2019

la vie rêvée des chaussettes orphelines par Marie Vareille



Sur le papier, Alice va très bien : célibataire parfaitement assumée, elle a une carrière en or dans la finance à New-York, un loft avec vue sur Central Park et un secret si profondément enfoui qu’elle peut presque prétendre l’avoir oublié. Certes, elle ne dort plus sans somnifères, elle collectionne les crises d’angoisse, les TOC et les névroses, mais on ne va pas en faire tout un plat. Tout le monde a ses petits secrets, non ? Mais le problème avec les petits secrets, c’est qu’ils peuvent générer de grosses complications... et si Alice est devenue experte à fuir le passé, elle est beaucoup moins douée quand il s’agit d’affronter la réalité.

Mon avis

Enfin un livre qui me sort de ma panne de lecture et de mes lectures un peu moyennes  de ces derniers temps. Je redécouvre grâce à ce roman la plume de Marie Vareille et je dois bien avouer que je suis séduite par cette histoire et par son héroïne Alice. Alice est une jeune américaine fraichement débarquée à Paris. Ayant la double nationalité elle parle parfaitement français et ne tarde par à trouver dans une start up concevant une application censée réunir les chaussettes orphelines. Le récit de sa vie parisienne est émaillé des pages de son journal intime datant de quelques années. Dès le départ nous nous rendons compte qu' Alice a quelque chose à cacher et à du mal à vivre avec son passé.
Comme vous l'avez compris j'ai adoré ce roman que j'ai lu d'une traite en une journée. L'écriture est dynamique basée sur une double temporalité. Les personnages sont attachants. Alice est une jeune femme pleine de tics et d'angoisses ce qui la rend encore plus attachante.
L'auteure aborde aussi la difficulté à procréer pour une femme et la procréation médicalement assistée avec beaucoup de justesse et de sensibilité.
Les liens au sein de la fratrie sont également abordés puisqu' Alice a une soeur de 11 mois sa cadet avec laquelle elle entretient des rapports ambivalents.


lundi 1 juillet 2019

Eden par Jeanne McWilliams Blasberg



À la mort de son mari, Becca Fitzpatrick découvre que ses finances sont au plus bas et que leur maison de vacances, Eden, devra sûrement être vendue. Tandis que toute la famille se réunit le temps d'un dernier été pour profiter de ce paradis bientôt perdu, Becca prend une décision irrévocable : le 4 Juillet, jour de la fête nationale, elle lèvera enfin le voile sur un secret qui la hante depuis des années. Au fur et à mesure que la date fatidique approche, Becca replonge dans son passé : la brusque ascension sociale de son père, fils d'immigrés allemands, le destin des frères et celui, tragique, de sa propre mère... Dans la chaleur tranquille de Long Harbor, elle s'apprête à bouleverser un siècle d'histoire familiale.

Mon avis

Jeanne McWilliams Blasberg nous livre une saga familiale rafraichissante et attachante. Au lendemain de la mort de son mari Becca se retrouve contrainte d'envisager la vente d'une partie de leur bien dont une maison de famille qui l'a vu grandir au fil des étés. Accompagnée de sa fille et de sa petite-fille, elle va vivre un dernier été à Eden. Mais comme bien souvent l'histoire se répète et nos 3 femmes ne sont pas au bout de leurs peines.
Ce roman présente de allé retour entre le passé et le présent, l'occasion pour l'auteur de revenir  sur le passé de la demeure et de la famille qui l'occupe. Il s'agit donc bien d'une saga familiale puisque qu'Eden a vu défiler plusieurs génération en son sein. Le passé bien souvent permet d'éclairer la situation actuelle de personnages et nous donne l'impression que malgré la volonté farouche des différents protagonistes, l'histoire se répète.
Eden est une invitation au voyage et aux vacances. On s'y croirait.